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Zoom sur .... Johann VENDRASCO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y a eu Pierrick PASQUIER, Vincent POLLIENS, et maintenant c’est à son tour de prendre le relai en tant qu’employé alternant dans le club. Il est jeune, dynamique, très volontaire. ZOOM SUR… Johann VENDRASCO !!

 

 

Joseph Costa : Salut Jo, je te laisse te présenter. 

Johann Vendrasco : Je m’appelle Johann VENDRASCO, j’ai 19 ans, je suis salarié au club en alternance dans le cadre de mon BEP JEPS que j’effectue à Sport Léman. Je vis encore chez mes parents, j’ai un frère qui joue en U17 et  j’ai aussi une sœur. 

 

 

J.C : Quelles sont exactement tes études ?

J.V : Je suis en BEP JEPS Sport collectif. La finalité de ces études est de devenir éducateur sportif, et pour moi ce serait dans le foot. C’est une formation d’un an où on apprend beaucoup de choses : la connaissance du public, la communication, les droits dans le sport, l’anatomie. C’est une formation très complète.

 

 

JC : Qu’est-ce qui te plaît dans le foot ?

J.V : Le foot est le sport qui, selon moi, procure le plus d’émotions tant négatives que positives. On peut beaucoup échanger et il y a énormément de questions sans forcément de réponses, ce qui amène des débats et des approches différentes. Le fait de pouvoir voir une progression sur tous les points est plus qu’intéressant.

 

 

J.C : Pourquoi as-tu décidé de faire ces études-là ?

J.V : Tout simplement parce que je ne me voyais pas faire autre chose que d’être dans le foot. Je me suis rendu compte que je n’avais pas d’autres centres d’intérêts. J’ai essayé de faire un BTS dans le commerce mais je me suis rendu compte que cela ne me correspondait pas donc j’ai arrêté puis je me suis réorienté vers ce BEP car j’étais sûr de moi et je savais que cela me correspondait en tout point. J’ai choisi ce BEP car je voulais devenir éducateur et malgré le fait que j’ai été joueur, j’ai réalisé que c’était dans le rôle d’éducateur que j’étais le plus à l’aise : c’est là que je prends le plus de plaisir, que je me sens le plus important. Je sens réellement que je sers à quelque chose en aidant les jeunes à progresser.

 

 

J.C : Qu’est-ce qui t’a donné envie de te lancer concrètement là-dedans ?

J.V : Cela faisait 3-4ans que je me « voyais » là dedans, mais je ne m’en sentais pas capable au début donc j’ai continué à apprendre, à coacher les jeunes catégories, puis après avoir vu comment cela se passait avec Pierrick et Vincent, j’ai vraiment eu l’envie de faire la même chose car je savais que c’était ce que je voulais.

 

 

J.C : Alors depuis quand es-tu à Chavanod ?

J.V : Cela va faire 8 ans cette année. Je suis arrivé en tant que joueur en U13 car je voulais faire un sport et mon petit frère faisait du foot ici donc j’ai été amené à faire ce sport. Ils cherchaient aussi du monde dans cette catégorie donc c’est bien tombé. J’ai été joueur du U13 à U18 et, entre temps, j’ai commencé mes années d’éducateurs (il y a 6 ans) J’ai été éducateurs pendant 3 ans en U9 et la j’effectue ma 3eannée en U11. Chavanod est aussi le club le plus proche de chez moi sur le plan géographique et je me suis aussi vite rendu compte que dans les caractéristiques globales cela me correspondait.

 

 

J.C : Plus tard, sur un plan personnel, quand te diras-tu « J’ai réussi » ?

J.V :   Dans un premier temps, pouvoir me dire que j’arrive à vivre de ma passion, puis dans un second temps me dire que j’ai servi à quelque chose. Je veux laisser une marque là où je suis passé, que ce soit sur les résultats ou sur les progressions réalisées dans mon club, peu importe lesquelles.

 

 

J.C : 8 ans, c ‘est déjà pas mal, mais plus tard, où sera Johann VENDRASCO ?

J.V : J’ai vraiment envie d’évoluer en même temps que le club. Je ne veux pas partir avec un sentiment d’inachevé, de me dire que j’aurais pu et dû mieux faire car j’aurais des regrets. Je veux partir avec le sentiment d’avoir accompli quelque chose. L’amour que je porte à Chavanod sera éternel mais je pense que c’est un milieu où il peut se passer beaucoup de choses et où tout peut changer du jour au lendemain. À l’heure actuelle, je me dis que je peux faire toute ma vie à Chavanod (si j’en ai la possibilité), ou alors partir dans 6 mois. Je ne suis fermé à rien du tout.

 

 

J.C : Pour toi, qu’est-ce que ce sera cette chose « accomplie » qui pourrait te faire dire que c’est bon, j’ai fait ce que j’avais à faire ?

J.V : Ce sera le jour où des personnes importantes du club me diront clairement merci pour ce que j’ai fait. Les tournois ne sont pas forcément représentatifs de tout le travail que tu effectues et un joueur qui part dans un plus gros club montre que tu as fait un bon travail mais ce n’est qu’un seul joueur sur tout un club. Je me fixe des objectifs personnels dans le club : actuellement, sur mes U11 j’ai envie que mes 61 joueurs restent au club. 61 renouvellements l’année prochaine, cela serait très valorisant pour moi.

 

 

J.C : Comment vois-tu le C.O.C. dans les prochaines années ?
J.V : Je pense que le C.O.C va avoir une évolution sportive concrète. Le club, selon moi, a compris que notre force est le coté familial et l’on s’en sert actuellement pour grandir sportivement. Il y a des nouveautés qui vont nous faire évoluer comme l’arrivée de Nicolas CHAMOT qui va apporter un vrai plus sportif. Il ne faut pas griller les étapes, les résultats vont venir mais il ne faut pas en demander trop tout de suite. C’est un travail de longue durée. Dans le foot, si tu n’es pas patient, cela peut être compliqué. Nous devons prétendre à la D1 sur l’ensemble des catégories, on peut le faire et c’est un objectif plus que réalisable sur les 5 ans à venir.

 

 

J.C : Le C.O.C. a cette image dans le département du club familial qui grandit énormément, mais il y peut y avoir des avis négatifs, qu’est-ce que tu en penses ?

J.V : Ce qui me satisfait c’est que j’ai entendu dans ces 6 derniers mois, voir la dernière année, plusieurs personnes hors du club dire que Chavanod est un club de paysans, qui balance le ballon, et qui ne sait pas jouer. Quand je compare il y a un an et maintenant, je sais que ce n’est plus pareil du tout et que l’on a énormément évolué donc c’est satisfaisant.

 

 

J.C : Qu’est-ce qui fait la force du C.O.Chavanod « moderne » selon toi ?

J.V : Il faut essayer d’avoir une vraie cohérence entre toutes les catégories, les mêmes objectifs, tous d’accord sur ce que l’on recherche. Le club progressera si on va tous dans le même sens. On parle systématiquement de l’esprit familial : OUI !  C’est clairement notre force, maintenant, sportivement on progresse de plus en plus, que ce soit sur les résultats ou sur le jeu où on est plus impliqués. L’évolution sur l’aspect sportif nécessite la mobilité de l’ensemble des éducateurs et des joueurs, mais aussi des gens à côté : supporters, parents.

 

 

J.C : Un dernier mot ?

J.V : Patience ! C’est vraiment le mot que j’affectionne, que j’utilise beaucoup. C’est l’une des bases du foot. Pour un club comme le nôtre qui progresse dans le bon sens, il faut forcement de la patience car rien n’arrive du jour au lendemain. Avec la patience : on peut aller chercher un vrai bon niveau, plus de bénévoles, plus de tout. Il va y avoir des problématiques qui vont se poser avec l’évolution, et aussi notamment les nouveaux immeubles en face du stade où on espère que la mairie a anticipé cette évolution. Les infrastructures sont bonnes, elles permettent de répondre aux besoins actuels mais les besoins se font de plus en plus présents et y répondre est nécessaire donc il faudra s’adapter dans le temps.

 

 

J.C : Merci Johann !

J.V : Merci !

 

 

On ressent chez Johann une réelle envie d’aller chercher plus loin que le C.O.C. actuel et c’est grâce à lui et ce genre de comportement que le C.O.Chavanod pourra se développer. Le club a toute confiance en lui et en son travail, et lui souhaite la plus belle réussite possible pour son projet BEP JEPS.


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