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ZOOM SUR .... Clément Chaumontet (Chaum)

Il fait partie des derniers « enfants du club » de sa génération. Il va, lui aussi, quitter le C.O.C. pour 1 an au moins et faire le tour du monde. Il est l'un des rares à avoir une chanson à son nom

ZOOM SUR …. Clément CHAUMONTET (dit CHAUM) !

 

 

Joseph : Je te laisse te présenter 

Clément : Je m’appelle Clément, j’habite à Etercy depuis toujours. Je viens de finir mes études de Master 2 « Achat et logistique », parcours que j’ai fait entre Annecy, Annecy-le-Vieux, les Pays-Bas et Chambéry.

 

 

J : Depuis combien de temps es-tu au C.O.C. ?

C : Depuis bien trop longtemps (rire). Depuis la 2esaison de benjamin à l’époque. Je viens d’avoir 23 ans et j’ai commencé à 6 ans donc cela fait environ 15 ans et j’ai commencé avec mon premier coach qui était Daniel COULOT.

 

 

J : Pourquoi le foot et pourquoi à Chavanod ?

C : Le foot, c’était évident pour moi. On sortait d’une grosse période historique du foot français avec la coupe du monde 1998 et l’euro 2000 et c’était aussi le sport de la cour de récréation à l’école. Et puis le club de Chavanod était le plus proche de mon village, Etercy. Avec les copains, on voulait tous jouer ensemble, donc on s’est tous inscrits en même temps et c’était aussi plus facile pour l’organisation des trajets avec les parents.

 

 

J : Donc à l’époque c’était un choix géographique des parents, mais après, pourquoi être resté ?

C : Je suis resté car on se sentait bien. On voulait rester avec la même bande de copains du village. On a toujours joué ensemble, et on était toujours dans la même équipe. Par la suite, la bande s’est agrandie, on s’est fait des nouveaux amis et en avançant dans les catégories, on a rencontré des nouvelles personnes, de nouveaux coachs qui nous ont donné encore plus envie de rester. Il y a aussi l’esprit du club. C’est surtout ça qui m’a donné envie de rester : cette ambiance et cet esprit m’a toujours correspondu donc aucune raison de partir. Il y a aussi mon niveau, je n’ai pas eu de contact dans d’autres clubs, je n’étais pas loin de Didier (DESCHAMPS) mais ça ne s’est malheureusement jamais fait (rire).

 

 

J : Après 15 ans, c’est la fin d’une longue aventure. Tout comme Vincent POLLIENS et Alexandre BEAUQUIS l’année passée,  tu décides de t’en aller. Pourquoi ?

C : En 2020 j’ai un gros projet de voyage. Un tour du monde sur environ 12 mois, c’est-à-dire de Février 2020 à Janvier 2021. Impossible de continuer au C.O.C. à court terme. Le tour du monde se fera par l’Amérique du Sud, l’Australie, l’Océanie, et la Thaïlande. Pour ceux qui le souhaitent, il est possible de suivre mon aventure à travers le monde via INSTAGRAMM sur la page "letsgotwo"

Fini le C.O.C. ? Non ! Ce n’est qu’une longue trêve comme j’ai pu faire avec mon année aux Pays-Bas mais ce n’est pas fini. Jamais !

 

 

J : Si, dans ton tour du monde, tu as l’opportunité de rester définitivement, que ressentirais-tu à l’idée de quitter définitivement le C.O.C. ?

C : Alors là, OUI !  Ce serait très bizarre. Je ne suis pas quelqu’un qui vit avec des barrières ou qui se fixe des limites. S’il y a une opportunité, un travail, une ville, un pays où je me sens bien je saisis l’occasion. Je ne retrouverai jamais la même ambiance à un autre endroit, que ce soit en France ou à l’étranger. Porter d’autres couleurs que celle de Chavanod, c’est étrange. J’ai joué dans un club aux Pays-Bas lors de mon année à l’étranger et ce n’est vraiment pas la même chose. Il n’y a pas les copains à la fin de l’entrainement, les discussions jusqu’au bout de la nuit comme on a tous les week-ends ici. Maintenant je vais voir le président pour que l’on puisse mettre en place une ligne de transport directe avec chacune de mes destinations afin que je puisse jouer tous les week-ends mais rien n’est fait encore (rire).

 

 

J : Quel est ton meilleur souvenir ?

C : Je dirais le tournoi que l’on avait gagné lorsque j’avais 11 ou 12 ans à Poisy. J’étais entrainé par Patrick COTE avec les copains. On était la petite équipe du tournoi et on avait gagné contre l’équipe 1 de Chilly, l’équipe 1 de Pringy (les gros favoris). On avait gagné 3-2 en finale et on a été autorisés à boire une petite goute de champagne DANS la coupe. Quand on parle avec les autres « enfants » du club, c’est l’histoire qui revient souvent à deux ou trois heures du matin.

 

 

J : Et ton pire souvenir ?

C : Je n’ai pas de pire souvenir mais il y a deux ans, en séniors, il y a un match qui m’a extrêmement marqué et pas dans le bon sens. C’était à Cernex. On mène 2-0  jusqu'à la 85eet on perd 3-2. Cette saison-là a été une saison très compliquée sur le plan personnel et collectif. Je découvrais le niveau un peu plus élevé qui était celui des séniors 1.

 

 

J : On va revenir sur ce match. Cernex-Chavanod, dernier match de la phase aller. Chavanod qui vit une première partie de saison presque catastrophique, se déplace chez un « haut de tableau ». Une équipe remaniée du côté des Bleus, et un score de 2-0 à la 85e  minute, qui, en cas de victoire, aurait donné beaucoup d’air au club. Comment expliques-tu cette « erreur » de perdre 3-2 en 5 minutes ?

C : Je pense que dans toutes les têtes, c’était fini.  On s’est arrêté 15-20 minutes à cause de la neige. On s’est refroidis et dans nos têtes le match était clôt. Sur le terrain on est 22 et les 11 autres, c’était Cernex, et ils ne sont pas revenus avec cette idée là en tête. On prend un but d’entrée à cause de ballons qui fusent, ça redonne de l’énergie à Cernex, et derrière on se fait écraser et on prend 2 buts coup sur coup. C’était très dur à supporter. On tenait la bonne opération du week-end, ça nous aurait fait du bien dans la lutte au maintien. Ce match a conclu une première partie de saison catastrophique.

 

 

J : Comment compares-tu le C.O. Chavanod de ton arrivée (2005) avec le club d’aujourd’hui (2019) ?

C : Il y a très peu de choses en commun entre avant et maintenant. Ce qui me rend heureux, concrètement, ce sont les infrastructures qui ont énormément évolué. Quand j’étais en benjamin, on était dans de vieux bâtiments avec des douches à tirette (étant le plus petit, il fallait que j’attende le copain pour qu’il me tire la ficèle pour que je me douche (rire). Ensuite on allait jouer sur un stabilisé : quand il pleuvait on était très très sales, ou quand il faisait sec on était plein de poussières donc les parents n’étaient pas les plus contents. Il y a aussi le Club-House et l’organisation qui s’est mise en place, chez les jeunes, les encadrants, etc. On a, aujourd’hui, des personnes avec de grandes responsabilités : que ce soit les coachs, les organisateurs d’évènements, on a aussi de beaux maillots. Il y a toujours des grosses activités chaque mois et on peut voir qu’il y a de plus en plus de monde. L’ambiance aussi a évolué, on entend de plus en plus de monde dire « Je suis venu à Chavanod pour essayer et finalement je suis resté ». J’aimerais remercier tous les bénévoles qui font que le club en est là aujourd’hui, dont toi, Joseph, qui fait vraiment un super boulot que ce soit sur le côté informatique, communication ou même le travail de l’ombre avec la préparation de beaucoup de choses que l’on ne voit pas.

 

 

J : Selon toi, où en sera le C.O.C. pour la saison prochaine ?

C : Pour les séniors il y aura un gros boulevard côté gauche en défense car je m’en vais et je ne vois pas qui peut me remplacer (rire) ! Pour Chavanod, il faut que ça continue sur la même lancée, que les équipes se développent encore plus avec notamment les féminines. Nous avons tout ce qu’il faut pour bien travailler actuellement entre le synthétique et le matériel. Le terrain en herbe est en train de reprendre vie petit à petit et j’espère que les copains pourront en profiter l’année prochaine. Si on revient sur le plan séniors, j’espère que le Coach sera maintenu et que l’année prochaine (en cas de maintien cette année) on pourra viser le haut de la D2 et pourquoi pas la montée en D1 en espérant que l’ensemble de l’effectif reste, et que l’on puisse recruter quelques bons joueurs afin d’aller chercher quelque chose d’intéressant.

 

 

J : Un dernier mot ?

C : Je n’ai pas une personne à remercier en particulier mais plutôt l’ensemble du club. Ceux qui travaillent au quotidien ou momentanément et qui font que Chavanod grandit de jour en jour depuis 15 ans. Toutes les personnes qui sont au club depuis 1 an et qui sont bien investies, ou même celles que je côtoie depuis 5, 10, 15 ans et qui font que ce club n’est pas qu’un simple club de foot mais un club avec un vrai état d’esprit et une vraie mentalité. Pour finir, je dirais que Chavanod c’est plus qu’un nom, c’est une passion.

 

 

J : On finit avec une belle phrase, merci à toi !

C : Merci !

 

 

À l’image de son interview, Clément CHAUMONTET est un garçon plein de vie et de joie et c’est avec enthousiasme que le club souhaite à Clément une excellente année autour du monde ! C’est aussi avec impatience que le club espère revoir Clément. Bon voyage à toi !

 

 

LE MEILLEUR CHAUM, S'APPELLE CLEMENT !!!! 

LE MEILLEUR CHAUM S'APPELLE CLEMMENNNNNTTT !!!!!!


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