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ZOOM SUR .... Miguel GEORGES et Dilan MARQUES

RETOUR DES ZOOM SUR !

 

Après presque deux années de confinement, d’absence de sport, d’arrêts, et autres problématiques : ils sont ENFIN de retour, pour votre plus grand plaisir !

On commence cette toute nouvelle année avec deux joueurs.

 

Ils sont arrivés au club depuis cinq ans déjà, en tant que simples joueurs : ils sont devenus des habitués puis des cadres. ZOOM SUR Miguel GEORGES et Dilan MARQUES.

 

 

Joseph : Salut les gars !

Miguel : Salut !

Dilan : Salut salut !

 

 

Je vous laisse vous présenter pour commencer. Honneur au plus vieux !

M: Je m’appelle Miguel GEORGES, j’ai 33 ans, je suis ingénieur recherche et développement dans la région depuis 2018. J’ai signé à Chavanod en 2018 aussi. J’ai une copine et un petite garçon de 7 mois et pour finir, je suis défenseur central de l’équipe 2 et capitaine.

D : Bien le bonjour encore une fois (rire). Je m’appelle Dilan MARQUES, je suis chauffagiste à Genève, par conséquent je suis riche (rire). Je suis actuellement en couple et les enfants ne sont prévus au programme pour le moment. Je suis arrivé au club en 2017, un an avant « Migu’ », et je suis arrière gauche.

 

 

 

J : Expliquez-nous en quelques mots votre poste et votre rôle dans l’équipe.

M : Je suis défenseur central. À l’origine je suis latéral mais aujourd’hui la vitesse n’est plus du tout ma qualité première (rire). J’aime tacler. Depuis que je suis petit je suis défenseur. Depuis cette année je suis capitaine. Lorsque je suis arrivé, on m’a souvent dit que je parlais trop et qu’il fallait que je fasse attention à ma manière de dire les choses mais j’ai toujours eu envie de parler lors des matchs : que ce soit pour motiver les troupes ou pour pousser un coup de gueule. Selon moi il faut toujours discuter sur le terrain et c’est quelque chose que je fais systématiquement depuis toujours, même avec les jeunes qui intègrent les équipes séniors. Ces jeunes ont beau être plus forts que toi techniquement et physiquement, de par mon expérience et ma position sur le terrain je trouve utile de leur parler en continu.

D : Moi je suis latéral gauche de l’équipe 2, et concrètement je n’ai pas trop le choix de défendre car je suis plutôt… bête sur le terrain donc je dérange moins à ce poste (rire).J’aimerais beaucoup porter le numéro 9 mais rien n’y fait. C’est un poste où l’on court beaucoup et où le tacle est possible, j’aime beaucoup ça !

 

 

 

J : Dilan, tu es connu pour être un joueur aux caractéristiques très physiques et dur sur l’homme. D’où vient cette ténacité ?

D : Je prends du plaisir à faire mal (rire). Je suis quelqu’un d’assez porté sur la bagarre et les choses violentes. C’est mon caractère. Maintenant, je me suis (légèrement) calmé et, au foot, j’y vais fort tout simplement. Je ne vais pas au contact nécessairement pour faire mal mais ça peut arriver malheureusement.

 

 

 

J : Miguel, tu es de l’« ancienne école » avec un rôle de libéro (donc qui prend du recul). Comment qualifierais-tu ton jeu ?

M : Il faut être une fouine. Aujourd’hui, avec des joueurs qui courent plus vite que toi il faut réussir à les battre sur un autre terrain que celui de la vitesse donc prendre du recul et les faire sortir de leur match. Je suis obligé de me placer très bien car je suis devenu lent, et si j’anticipe mal ou que je me place mal, à la course je ne rattraperai jamais mon adversaire. J’aime ce rôle de fouine : faire des petites fautes intelligentes, des petites obstructions comme si ce n’était pas fait exprès, et parfois les arbitres ne sifflent pas, mais dans le cas contraire, s’ils sifflent, je ris avec eux et ils ne me punissent pas plus.

 

 

 

J : Comment avez-vous entendu parler de Chavanod et pourquoi être venus ici ?

M : Lorsque je suis arrivé dans la région, j’ai cherché des clubs en regardant sur le site du district le niveau et les historiques de chacun. Je ne voulais pas d’un club de trop gros niveau car je connais mon niveau. J’habite à Maclamod et c’est vraiment juste à côté. J’ai vu Marcellaz et son terrain : ça m’a coupé l’envie ! J’ai donc décidé de venir faire un essai ici. Ça s’est super bien passé, l’ambiance était bonne et je suis resté.

D : J’ai joué quand j’étais enfant, puis j’ai arrêté car je n’avais plus envie. Le foot m’a ensuite beaucoup manqué, j’ai envisagé d’aller au club de Marcellaz mais je n’avais pas assez d’affinités avec les joueurs. J’habitais à Etercy à l’époque, je me suis dit que c’était à côté de chez moi, sur la route pour aller à Annecy, alors je suis revenu à Chavanod.

 

 

 

J : Dilan, Tu as passé un an à Chavanod, puis 6 ans à Vallières, puis 11 ans sans rien faire. Pourquoi avoir voulu reprendre ?

D : À partir d’un certain âge, le sport ne m’intéressait plus, donc j’ai tout laissé tomber mais ensuite, plus je grandissais et plus le sport et le foot me manquaient. J’ai voulu reprendre et j’ai essayé à Chavanod, j’ai adhéré sans hésiter.

 

 

 

J : Miguel, tu viens de Martinique, tu as fait plusieurs clubs par le passé, notamment ailleurs en France. En quoi Chavanod est différent des autres clubs selon toi ?

: Les coachs que j’avais quand j’étais plus jeune, en Martinique, étaient des militaires. Bien plus stricts et sévères (absolument rien à voir avec aujourd’hui malgré toute l’implication des coachs actuels). Je faisais du fractionné en U11 par exemple. Ensuite, pour le travail, j’ai beaucoup voyagé en France et j’ai essayé plusieurs endroits. Certains étaient catastrophiques, à tel point que je faisais partis des meilleurs. Tu imagines ! (Rire). Quand je suis arrivé ici, il y avait un groupe dirigé par Romain et Juan, qui avait de l’envie, c’était sérieux, parfois un peu moins mais dans l’ensemble il y avait de l’envie. Les gens qui sont ici, le club, m’ont séduit. Et si tu arrives à jouer au foot assez bien pour que cela te convienne à toi, et aussi avoir des amis en dehors du rectangle vert, c’est royal ! 

 

 

 

J : Alors justement, qu’est-ce qui vous fait rester ici ?

D : Moi, ce sont les gens présents ici, sans hésiter ! Tu sais que si tu viens ici, tu vas passer de bons moments, que ce soit sur le terrain, à côté du terrain, après les entrainements, même le dimanche : c’est une énorme famille ! C’est une ambiance de folie car tu arrives toujours à rire, peu importe le climat, le niveau de jeu… Tu ne peux que t’entendre avec tout le monde.

: Les gens ici ne se prennent pas la tête, ils savent où est leur place. Quand tu vois que les vétérans, après leurs matchs, font de gros repas chaque vendredi, c’est bonne ambiance. Même entre nous : c’est juste génial. Je me dis que je suis loin d’être le meilleur au foot mais ce n’est pas grave. L’envie et l’ambiance sont là et c’est suffisant pour te faire aimer le foot et le club ! 

 

 

 

J :Quel est votre meilleur et pire souvenir ?

: Mon meilleur souvenir : lors de la montée de l’équipe 1 et de l’équipe 2 la même année ! Le barbecue, l’ambiance, la journée, tout était incroyable.
Mon pire souvenir : le match contre la Roche-sur-Foron qui finit en bagarre après qu’un adversaire m’ait poussé contre le grillage, et qui m’a valu un traumatisme crânien.

M : Mon meilleur souvenir : idem, la montée de la 1 et de la 2, mais surtout le fait que nous soyons montés vraiment avec nos propres armes, sans aide de l’équipe 1 (qui s’était proposée puisqu’ils étaient déjà assurés de monter).
Mon pire souvenir : l’altercation que j’ai eue avec l’un des joueurs du club, à plusieurs entrainements. Les nerfs se tendaient régulièrement entre nous et ça a éclaté et on en est venu aux mains car il y avait un vrai manque de respect selon moi, et c’est ce dont j’ai le plus horreur. Au sein du même club ce n’est pas normal. C’est pour cela que, selon moi, c’est le pire moment. Maintenant, on s’est expliqué, on a changé : c’est du passé.

 

 

 

J : Miguel, 33 ans, les vétérans c’est pour quand ?

M : Je me laisse deux ans grand maximum car je sens que mon corps est en train de lâcher et qu’il tire de tous les côtés. Je fais beaucoup de kiné et je fais au mieux, mais je n’ai pas le corps des joueurs qui continue encore à 45 ans.

 

 

 

J : Dilan, on saute les 90mn et on passe direct à la 3emi-temps ?

D : Je suis pour ! Même si j’aime ces 90 minutes, je suis assez adepte de la 3emi-temps.

 

 

 

J : Qu’est-ce qu’on peut vous souhaitez pour cette saison ?

M : Selon moi, monter serait ambitieux car il faut avoir le groupe pour rester en D3. Finir en haut de D4, tous ensemble, malgré des matchs qui risquent d’être compliqués, serait plus sage. J’espère que l’on se battra tous jusqu’au bout, avec un groupe soudé, et un groupe épargné par les blessures.

D : Viser la montée serait cool, mais pourquoi pas aller chercher une petite coupe de district et gagner un trophée, ce serait cool ! 

 

 

J : On vous le souhaite ! Merci à vous les gars !

M : Merci !

D : Merci !

 

 

Vous l’aurez compris, l’un est sage, l’autre est fou, comme quoi : il faut de tout pour faire un monde mais aussi pour faire une équipe !


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